Micro-cuvée Orouge – 2022

19.00
C’est un rouge orouge léger et fruité, les arômes évoquent un cocktail de fraises et de mandarines sur de la glace pilée.

 

Nous l’avons siroté avec une tomme de vaches, affinée 24 mois, sur de la country pop des années 2010.

Out of stock

Fiche technique de la micro-cuvée Orouge :

 

Ce vin orouge est un assemblage de Gamay vinifié en rouge et de Gewurztraminer vinifié en orange longue macération (161 jours)

Nous allons chercher les Gamays chez les vignerons Xavier et Géraldine Cailleau, qui travaillent leurs vignes en biodynamie en Anjou et les Gewurztraminer au Domaine de l’Envol, qui travaillent leurs vignes en biodynamie dans le Haut-Rhin à Ingersheim. Ils sont vendangés à la main puis nous les ramenons à Courbevoie où on enchaîne avec la vinification.

Les raisins arrivent à 8°C au chai.

Pour le Gamay, les raisins sont envoyés en grappes entières en macération carbonique pour 10 jours, ensuite pressés et la fermentation se termine doucement au bout de 3 semaines.

Pour le Gewurztraminer, les raisins sont immédiatement éraflés et foulés puis pompés dans une cuve en inox. Une macération à froid de 48 h puis la fermentation démarre, nous faisons des remontages quotidiens pendant 10 jours pour une macération totale de 161 jours et nous pressons les raisins.

Les vins ont ensuite été assemblés pour créer ce blanc détonnant.

Nous n’utilisons aucun intrant ni soufre à la mise pour cette cuvée.

Du bonheur en bouteille 🙂

Retrouvez aussi la Micro-cuvée Mandarine – Pif à Papa (pifapapa.fr)

Orouge oui mais le Gamay, kézako ?

(voir https://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/tout-savoir-sur-le-vin/guide-des-cepages/gamay)

Le gamay noir à jus blanc serait originaire de Dalmatie, sur la côte Adriatique, puis aurait migré vers le hameau français éponyme, situé sur la commune de Saint-Aubin près de Beaune. Abondamment planté en Bourgogne tout au long du Moyen Âge, il finit par concurrencer le pinot noir, car il était plus productif (la quantité primant à l’époque sur la qualité). Philippe le Hardi n’en jugea pas ainsi et décida de l’éradiquer en 1395, craignant pour l’approvisionnement de sa table. Il ordonna d’arracher le gamay, dénommé le « vil et déloyal plant », jusqu’à Mâcon, épargnant le Beaujolais. Le gamay gagna par la suite les coteaux granitiques jusqu’à Lyon, mais également le Val de Loire.
Le gamay serait issu du croisement entre le gouais, un cépage blanc pratiquement disparu, et le pinot noir. Autrefois apanage de la Bourgogne, il fut éradiqué pour sa tendance fâcheuse à donner de gros rendements sur les sols argilo-calcaires.