Le Chenin de Maman – 2020

19.00
Cette cuvée naturelle est surprenante  par ses arômes explosifs de fruits et sa robe trouble rappelant un pur jus de raisin  🙂
Vif et fruité, les arômes évoquent une tarte aux pommes dans une forêt de fruits exotiques
Nous l’avons siroté avec un brie de Seine-et-Marne sur un fond de punk des années 70

Rupture de stock

Fiche technique du Chenin de Maman 2020 :

Nous allons chercher ces chenin au Château de Plaisance, en Anjou qui appartient à la super vigneronne Vanessa Cherruau. Ils proviennent de parcelles de la butte de Chaume avec des sols de schistes, spilite et grès.

3h de route puis arrivés à Courbevoie on enchaîne avec la vinification. Les raisins arrivent à 8°C au chai, parfait pour la presse, et ont bénéficié d’un peu de macération pelliculaire. Une presse très douce d’environ 2h30 Nous n’utilisons aucun adjuvant, soufre, levures ou autre MAIS la température pour bien démarrer et bien gérer la fermentation qui se déroule aux alentours de 18-18,5°C.

Nous n’utilisons pas de soufre, zéro.

Vous pourrez découvrir son confrère plus complexe et plus puissant en allant jeter un oeil au Chenin des Amoureux qui a passé un an dans des fûts de chêne bourguignons pour lui apporter beaucoup de complexité, => https://pifapapa.fr/produit/le-des-amoureux/

Mais le Chenin, kézako ?

voir https://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/tout-savoir-sur-le-vin/guide-des-cepages/

Le chenin blanc serait originaire d’Anjou, où il aurait été cultivé par les moines de l’abbaye de Saint-Maur.  Il serait issu d’une sélection de pineau d’Aunis d’où il tiendrait son nom. Il tirerait son nom actuel du mont Chenin en Touraine. Certains évoquent aussi un pedigree canin : chenin en vieux français signifiant « relatif au chien ». Peut-être car les chiens devaient aimer ces grains savoureux… Toujours est-il que Rabelais le cite déjà dans son Gargantua.

C’est un cépage naturellement fertile, qui prend facilement le « goût » de son terroir. En ce sens, il est délicat et doit être cultivé avec grand soin. La douceur angevine lui est favorable. Elle permet un bon état sanitaire des baies et un développement fréquent du botrytis pour les liquoreux. Les terrains pauvres, peu profonds, avec une roche mère dure (calcaire, tuffeau, schiste), et surtout bien drainés lui sont les plus adaptés.